Décarbonation : Impact de la marche et du vélo

Décarbonation : Impact de la marche et du vélo

L'Ademe a récemment publié une étude révélant le rôle bénéfique des modes actifs (marche et vélo) sur les émissions de gaz à effets de serre en France. En effet, ces mobilités douces réduisent les émissions de CO2 et améliorent la qualité de l'air.

Pour évaluer ce potentiel de décarbonation, l'étude s'appuie sur :

  •  la généralisation des meilleures pratiques observées dans des territoires pionniers, montre que la part modale de la marche pourrait atteindre 31 % (contre 24 % en 2019) et celle du vélo 8 % (contre 3 %). Les émissions de CO₂ liées à la mobilité locale pourraient ainsi baisser de 15 %, soit une économie de 8 millions de tonnes de CO₂ par an. Les distances parcourues diminueraient de 11 % en moyenne, avec une réduction plus marquée en milieu urbain.
  • un potentiel théorique du vélo allant jusqu’à 50 % des déplacements (contre 3 % aujourd’hui), représentant 25 % des kilomètres parcourus en mobilité locale. Dans ce scénario, les émissions de CO₂ pourraient chuter de 31 %. Ce potentiel dépend de plusieurs facteurs : l’extension des infrastructures cyclables, l’adoption du vélo à assistance électrique (VAE), et le développement des vélos cargos pour faciliter l’emport de charges.

Pour encourager ce comportement, les politiques publiques doivent favoriser l’aménagement d’infrastructures adaptées et promouvoir la proximité des services, notamment dans les zones périurbaines et rurales. Pour cela, il existe trois axes d'amélioration majeurs : 

  • l’augmentation de la portée des déplacements à vélo ;
  • l’inclusion des 65-80 ans dans les politiques cyclables ;
  • l’adaptation des aménagements pour rendre le vélo accessible à tous les motifs de déplacement.

Consulter l'étude 

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