Résumé :
Les entreprises de Travaux Publics consomment annuellement 360 millions de tonnes de granulat dont 100 millions de tonnes sont issus du recyclage. Ils sont principalement utilisés en technique routière.
Issus, pour grande partie, de la démolition de bâtiments ou de chaussées, on parle de granulats recyclés car la matière première utilisée pour les produire est constituée de granulats « purs » ou combinés à des liants (dans le béton et les enrobés routiers) :
- les agrégats d’enrobés résultent de la récupération des enrobés constitués d’un mélange de bitume et de granulats. Traités sur place ou sur des plateformes de recyclage ou réincorporés dans la fabrication d’enrobés neuf en usine comme des un des constituants, ils sont réutilisés dans la construction de nouvelles chaussées
- les bétons recyclés sont quant à eux issus de la démolition du bâtiment et peuvent parfois être combinés à d’autres
Ce procédé conjugue de nombreux avantages pour disposer de granulats « renouvelables » à proximité des lieux de consommation :
- réduction du recours à des granulats naturels,
- souplesse d’approvisionnement des chantiers,
- participation à la lutte contre les décharges sauvages,
- diminution des nuisances liées aux transports (saturation du trafic, dégradation des infrastructures, émissions de gaz à effet de serre, ...)
Cette pratique peut être mise en œuvre sous l’impulsion de la maitrise d’ouvrage ou des entreprises de Travaux Publics ou des bureaux d’études techniques.
Elle doit s’accompagner de la réalisation d’un "diagnostic déchets" afin de permettre aux entreprise de planifier les mesures de traitement, d’évaluer les coûts de gestion des déchets et de favoriser le recyclage et la valorisation des déchets de chantiers. Se référer à la démarche Schéma d'Organisation Environnemental déployé en Seine-et-Marne
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